mardi 28 août 2012

Petite balade dans le Lot


 Ce matin à la maison, un temps superbe, à l'horizon la Bastide du Haut Mont.

L'occasion d'aller faire un petit tour dans le Lot.
Descente de la vallée du Célé et remontée sur le causse.
Tout les chênes sont grillés, déjà une impression d'automne...

Au hasard de la route, un endroit insolite...

L'église fortifiée de Rudelle

L'église fortifiée de Rudelle

L'église fortifiée de Rudelle

L'église fortifiée de Rudelle

L'église fortifiée de Rudelle - Le choeur

L'église fortifiée de Rudelle

L'église fortifiée de Rudelle

Retour vers le Cantal par le chemin des écoliers

Un arrêt à la Bastide du Haut Mont, vestiges autour de l'église

Vestiges autour de l'église

Vestiges autour de l'église

La Vierge à l'enfant

La Vierge à l'enfant

Vue sur le volcan du Cantal et retour vers la maison




samedi 11 août 2012

A la recherche des vieilles pierres






Vendredi 10 Août

Un tour du Cantal à la recherche de quelques vieilles pierres que je n'avais pas encore vues...

Le barrage d'Enchanet au Pont du Rouffet

Le barrage d'Enchanet au Pont du Rouffet

Direction St Martin Cantalès

L'église de St Martin Cantalès

Comme pour la plupart des édifices du Roman auvergnat aucun élément fiable permet de dater sa construction. On peut seulement dire qu'elle est le fruit d'une folle période d'amour de la pierre située au XII° siècle où toutes les églises du mauriacois sont simultanément édifiées. Période des croisades (c'est de Clermont qu'en 1095 le pape Urbain II lance la première croisade) et de toute puissance du clergé. Maçons, tailleurs de pierres, sculpteurs, charpentiers, carriers, convoyeurs, simples paroissiens animent le pays d'une intense activité qui donne à l'archiprêtré de Mauriac la plus forte densité régionale d'églises romanes. À l'origine elle ne comportait qu'une nef et un chœur. La nef qui n'a certainement jamais eu de voûte devait être couverte de chaume. Technique d'attente qui, comme dans plusieurs autres édifices (Salers...), perdura faute de moyens. (Cette technique fut également employée ailleurs pour suppléer à des effondrements de voûtes trop rapidement exécutées ou bâties avec des matériaux inappropriés.) En 1522 sous la baronnie de Laurent de Médicis et Madeleine de La Tour d'Auvergne (François 1er étant roi de France) sont édifiées les chapelles latérales. En 1793 le clocher est détruit sur ordre de l'Assemblée des Représentants. Il est reconstruit en 1805. 

Détails des chapiteaux sur le portail

Le porche (classé à l'IMH) est un témoin précieux de ce qui existait dans plusieurs autres églises de Haute Auvergne, où il a généralement disparu à cause de la légèreté générale de construction. Ce porche était apprécié les jours de mauvais temps par les paroissiens, venus souvent de très loin, qui s'y abritaient pour échanger leurs papotages avant ou après l'office; il protégeait également l'échange des anneaux par les mariés qui, jusqu'en 1614, se déroulait "in facie ecclesiae" en présence de témoins mais souvent sans le prêtre.

Les fonds baptismaux

Le choeur

Dallage...

Direction St Christophe les Gorges

L'église de St Christophe les Gorges

Il reste peu de trace de l'origine du XI°

En route vers Barriac les Bosquets

L'église de Barriac les Bosquets


Monument discret mais profondément enraciné dans son terroir, l’église paroissiale de Barriac (Clocher et chevet inscrits à I.S.M.H., 1927) résume quelques douze siècles de l’histoire du christianisme en Haute Auvergne. A l’aube des temps carolingiens, la charte dite de Clovis, polyptyque du VIIIème siècle qui recense les biens auvergnats de l’abbaye St Pierre le Vif de sens, nous apprend l’existence à Barriac ("in villa beriac") d’un oratoire dédié à st Martin de Tours, l’apôtre des Gaules. Hormis la dédicace à St Martin, il ne subsiste aujourd’hui aucune trace de cet édifice sans doute assez rudimentaire.

A ce premier lieu de prières a succédé au XIIème siècle une église de style roman composée d’une nef prolongée d’un chœur carré, lui-même terminé par une abside circulaire, en cul de four selon le plan classique de l’antique "cella". Une tradition rapportée par plusieurs auteurs veut voir dans cette seconde église la chapelle du château féodal, berceau de la famille de Barriac, qui s’élevait sur la butte dominant le village… Quoi qu’il en soit de ces conjectures, c’est bien le chœur et l’abside du monument du XIIème siècle qui sont parvenus jusqu’à nous avec leur suite de modillons sculptés qui nous plongent brutalement dans l’univers mystérieux du Haut Moyen Âge. Courant le long du chevet, la ronde démoniaque des faces grimaçantes et des monstres obscènes semble vouloir, en effet, séparer à jamais, de part et d’autre de l’épaisse muraille, la vertu du vice, le bien du mal et la lumière des ténèbres.
Dans les siècles qui suivirent, l’église de Barriac connut le sort de beaucoup d’autres sanctuaires romans du pays. Le chœur et l’abside, parties les plus solides de l’édifice, résistèrent aux affronts des hommes et du temps tandis que la nef, partiellement en bois, était détruite puis reconstruite aux époques plus tranquilles. C’est ainsi qu’au XIVème et XVème siècles, après la construction du clocher à peigne, arrimé par de puissants contreforts, furent ajoutées deux chapelles dédiées respectivement à Saint Louis et à Saint Martin dans une style gothique de transition comme l’arc doubleau qui sépare la nef et la travée voisine du chœur.
Bien plus tard, dans le courant du XIXème siècle, une campagne de réparations, motivée par un souci louable, mais moins inspiré, de symétrie et de commodité (création de deux chapelles au midi et ouverture d’une porte sur le pignon ouest) allait selon l’esprit du temps -entre St Sulpice et Viollet le Dus- conférer à l’église l’aspect qu’elle a aujourd’hui.
A l’intérieur, le caractère roman de cette partie de l’édifice n’est guère apparent. Les piliers de l’arc séparant le chevet et le chœur ont été arasés au XIXème siècle jusqu’à une hauteur d’environ deux mètres, pour loger un nouvel autel. Surtout, murs et voûtes ont été peints, sans doute dans la première moitié du XIXème siècle, d’un élégant décor à caissons, qui n’est pas en mauvais état. Des sondages, prévus dans une deuxième tranche de travaux, pourront dire s’il recouvre des peintures plus anciennes.
Tous les vitraux sont l’œuvre de Charles Borie, verrier du Puy ; la commande est d’août 1949 ; le vieux maître (1877-1951) y fait preuve de son meilleur talent narratif, qui sait animer les sujets les plus classiques. On remarque particulièrement le vitrail représentant le martyre de l’abbé Filiol, enfant de la paroisse, guillotiné à Mauriac en 1793 sous les murs de l’église : le bonnet phrygien du bourreau et la guillotine ne font pas partie de l’iconographie habituelle…

Un modillon est un élément d'architecture qui sert à soutenir une corniche, un avant-toit‎ ou un balcon. Il se différencie du corbeau par le fait qu'il est sculpté.
En cherchant un peu, on trouve parfois des modillons "coquins" en levant la tête autour des églises de la région.

Voir lors d'une balade précédente :

Modillon

Direction Moussages


L'église de Moussages
L'église a été construite au xiie siècle, et remaniée aux XIIIe et XVe siècles. Seule l'abside est d'origine. Elle a été classée monument historique en 1927. Le reste de l'édifice, à l'exception du clocher, a été classé en 1935.

Modillon dans une posture "que rigoureusement ma mère m'interdit de nommer ici"
On peut trouver ce type de modillons dans d'autres régions et même dans d'autres pays.

Un lien sur le sujet :
 http://www.beyond-the-pale.org.uk/satan1.htm

Le même de profil

Il faut avoir de l'imagination...


Dans le choeur

Un petit casse croute à Riom es Montagne

En route, direction La Godivelle... Surnommée la petite Sibérie !





Le choeur de l'église de La Godivelle

Couverte d'ardoises, elle est édifiée en pierre de taille assemblée en très grand appareil.

Elle est principalement connue pour son beau chevet roman du xiie siècle constitué d'une abside semi-circulaire unique ornée de courts pilastres très saillants surmontés chacun d'une courte colonne.

L'église possède également un portail encadré de fines colonnes supportant une archivolte ogivale.

Encore un ;-)

Péché de gourmandise avec un st nectaire dans la bouche  ;-)

Détails des chapiteaux

Détails des chapiteaux

La porte d'entrée


La commune de La Godivelle possède deux lacs, le Lac d'En-Haut et le Lac d'En-Bas.
Le lac d'En-Haut est un lac de cratère d'origine volcanique situé à 1 239 mètres d'altitude. Il a une forme circulaire. C'est un des lacs les plus oligotrophes d'Europe .
Un milieu oligotrophe (du grec oligo : «peu» et trophein : « nourrir »), est le contraire d'un milieu eutrophe. C'est un milieu particulièrement pauvre en éléments nutritifs.

Les milieux oligotrophes sont généralement aquatiques ; d'eaux douces (zones humides, mares, lac, fossé..) ou d'eaux saumâtres ou salées (eaux marines chaudes éloignées des récifs coralliens et des continents en zone tropicale). Mais par extension le mot peut qualifier une tourbière ou un milieu particulièrement pauvre en nutriments.

Ces milieux abritent souvent des espèces rares ou particulières (plantes carnivores, organismes à croissance et métabolisme lent (ex : picoplancton). Les eaux douces oligotrophes sont souvent acides, faute d'ions calcium.

Photo Google,hé oui, je n'ai pas encore un drone pour les photos en altitude....

Le lac d'En-Haut

Le lac d'En-Haut

Le lac d'En-Bas est un lac d'origine glaciaire situé un peu plus bas que le précédent, à une altitude de 1 200 mètres. Il forme, avec le lac de Saint-Alyre, une tourbière.

En route vers le col de Chamaroux


Arrêt au col de Chamaroux

Chardons

Vers l'est...

J'adore ce coin !


Une piste qui part vers le sud sur un quinzaine de kilomètres, on doit la faire avec Florent...

Retour vers la maison après cette balade bien sympathique

A bientôt !