vendredi 26 avril 2013

Un tour sur l'Aubrac



Un arrêt sur le barrage de Sarrans qui est en travaux

Le barrage de Sarrans

Le barrage de Sarrans est un barrage hydroélectrique situé sur la commune de Brommat sur la Truyère, dans le département de l'Aveyron. Il a été visité en juin 1933 par le président Albert Lebrun qui venait inaugurer l'usine souterraine voisine de Brommat 1. Une plaque commémore l'événement à l'intérieur de l'usine souterraine].
Depuis les premières années du xxe siècle, c'est la société Giros et Loucheur, devenue la SFMT (Société des forces motrices de la Truyère)qui possédait la concession des chantiers.
Mis en service en 1934, le barrage de Sarrans retient les eaux sur 35 kilomètres de long, noyant près de 1 000 hectares de terre. C'est un barrage-poids en béton :
– hauteur : 105 mètres ;
– longueur : 225 m en crête ;
– volume : 296 millions de mètres cube d'eau
L'usine de Sarrans est constituée de 4 groupes de type Francis :
– 3 groupes principaux datant de la construction du barrage (40 MW × 3) ;
– un suréquipement de 64 MW construit en 1981.
Avec une puissance installée de près de 155 MW, cette usine peut alimenter une ville comme Rodez ou Aurillac.
Entre les deux guerres mondiales,le barrage de Sarrans fut le dernier élément construit d'un ensemble comprenant les petits barrages, supprimés depuis, de la Cadène et de la Bromme, et la grande usine souterraine dite "Brommat 1" avec ses six groupes.
L'ensemble des travaux a été réalisé en très grande majorité par des travailleurs étrangers : Yougoslaves, Portugais, Espagnols, Italiens, Algériens, Russes... Les registres de l'état-civil de Brommat et de Sainte-Geneviève (les deux communes qui les hébergeaient) révèlent qu'une cinquantaine d'entre eux, au minimum, y ont laissé leur vie, victimes d'accidents du travail.
De nombreux techniciens allemands ont participé aux chantiers : une bonne partie des travaux a été payée par les « dommages de guerre ».


A cette altitude l'herbe est encore jaunie par la neige fondue récemment.

Des jonquilles partout...

Beaucoup d'eau à la fonte des neiges

Saint Urcize... Au bout du Cantal
L’église
L'église de Saint-Urcize est sous l'invocation de Saint-Pierre et de Saint-Michel. L'édifice actuel date des XIème et XIVème siècles. Le chevet est la partie romane la plus ancienne, puisque dès 1074 Robert de Saint-Urcise donnait l'église de ce lieu au monastère de Saint-Victor de Marseille. Ce monument, le seul à déambulatoire que possède la Haute Auvergne, paraît avoir été édifié par un atelier auvergnat, mais des affinités sont à rechercher à Conques, la célèbre voisine rouergate, ainsi qu'à Sainte-Eulalie d'Olt. Le déambulatoire typique des églises de pèlerinage s'explique surement par la présence de reliques de Saint Urcise, évêque de Cahors, dont la chape est encore mentionnée en 1324 dans les documents concernant l'hôpital d'Aubrac. Extérieurement, l'abside entourée des trois chapelles rayonnantes et la nef trapue dominée par le clocher à peigne donne à l'ensemble une certaine élégance. Le chœur édifié à la fin du XIème siècle est de style roman. Le mur circulaire du chevet est percé de trois baies et décoré de neuf arcatures supportées par des colonnettes; il domine le toit tournant du déambulatoire. Une corniche à corbeaux sculptés supporte le toit en schiste du pays qui vient couronner le tout. Les absidioles semi-circulaires sont percées d'une petite baie romane. Quatre baies plus importantes séparent les chapelles et éclairent le déambulatoire. La polychromie des pierres confère à l'édifice un effet des plus heureux. Si l'appareil de construction de l’église est généralement en granit gris, les pierres d'ornementation du chœur et des chapelles rayonnantes sont, soit en granit, soit en tuf rougeâtre ou brun méthodiquement ordonnés. Le clocher à peigne, percé de quatre baies, domine le mur ouest. Détruit en 1794, il a été reconstruit après la Révolution. La cloche la plus petite datant de 1583 porte les initiales du fondeur F.P et l'inscription : "Dieu veulhe préserver la Crestienté de tous périlz et ennemis". Il s’agirait d’une des plus anciennes cloches de France. Intérieurement, la nef gothique surprend par ses dimensions réduites puisqu’elle est plus large que longue (11 m sur 9 m) et ne comporte que deux travées séparées par un arc doubleau reposant sur un chapiteau de colonnes. La voûte est couverte de lambris. Depuis 1991, de nouveaux vitraux représentant des animaux bibliques ornent les baies romanes du déambulatoire. Deux chapelles latérales s'ouvrent en avant du déambulatoire. Celle de gauche voûtée d'ogives, est une chapelle funéraire dédiée à Saint-Michel. Les retombées de ses arcs s'appuient sur deux consoles figurant des moines. Sur le mur, une fresque du XVème siècle découverte lors de la restauration de 1969, représente Saint-Michel terrassant le dragon. A la clé de voûte figuraient autrefois les armes des Beaufort-Canilhac, seigneurs de Saint-Urcize à qui cette chapelle servait de sépulture. C'est là qu'auprès de son épouse reposerait Marquès de Beaufort-Canilhac, neveu du pape Clément VI et frère consanguin du dernier pape français Grégoire XI, qui ramena le siège de la papauté d’Avignon à Rome. Dans la chapelle rayonnante centrale, on peut admirer un Christ au Tombeau avec une Piéta en pierre peinte, qui proviendrait de la domerie d'Aubrac. Parmi les trésors soigneusement conservés figure un calice armorié en argent et vermeil, qui selon la tradition aurait servi pour célébrer la dernière messe de Louis XVI au Temple. Donné à Pierre-Jean lpcher, prêtre de Saint-Urcize par l'abbé Saint-Pée d'Amon, il proviendrait du confesseur du roi, Henry Edgeworth de Firmont, prêtre irlandais qui accompagna le souverain à l'échafaud le 21 janvier 1793. La coquille figurant au dessus de la porte d'entrée de l’église, sous le porche, rappelle que Saint-Urcize fut au Moyen Age une étape du pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle. Selon M. Raymond Oursel, un itinéraire de pèlerinage placé sous le contrôle de l’abbaye de la Chaise-Dieu, passait la Margeride à la Croix du Fau, puis de Saint-Chély d'Apcher, se dirigeait vers Saint-Urcize, Laguiole, le château du Bousquet et Entraygues avant de rejoindre Conques. Pour cet auteur, les dispositions de l'église de Saint-Urcize, en particulier l'ampleur de son chevet, ne s'expliquent guère que par ce trafic. Cet itinéraire le plus ancien reliant les lieux habités de l'Aubrac aurait été emprunté par Godescalc, Evêque du Puy, lors de son pèlerinage effectué vers Saint-Jacques de Compostelle en 951.


Cliquer pour plus d'informations sur l'histoire de Saint Urcize


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L'abside

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Le calice de la dernière messe de Louis XVI

Le calice de la dernière messe de Louis XVI

Le choeur. Ce monument est le seul à posséder un déambulatoire en Haute Auvergne



Le déambulatoire

Le déambulatoire

Le choeur

Dans les rue de Saint Urcize

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Les jonquilles ...

Les jonquilles ...

Mon cheval dans les jonquilles  ;-)
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jeudi 18 avril 2013

Petite balade à Brive et retour par le Lot

Ce matin ma moto m'a mené jusqu'à Brive dans le brouillard, route fantomatique..
Un casse croute avec Florent, un petit jus chez lui et retour par le Lot... 
Au hasard des routes !

Le tour du lac du Causse au sud de Brive

Par les chemins de traverse, à l'Hôpital St Jean, le Moulin d'Antoine

Le Moulin d'Antoine

Le Moulin d'Antoine

Le Moulin d'Antoine

Le Moulin d'Antoine

Le Moulin d'Antoine

Un arrêt à Martel pour boire un café et... Surprise ... Arrivée en pétaradant !







Et retour au son du flat  ;-)



mercredi 17 avril 2013

Les dernières neiges

Un petit tour dans les montagnes


Un arrêt au Col de font de Cère 1289 m

Le col de Font de Cère, au fond le Puy Griou

Col de Prat de Bouc  1396 m

Piste vers la montagne le la Combe de Saure en partant du col de La Griffoul

Une congère barre la piste... Demi tour

Vue sur le sud du massif Cantalien, la vallée de Brezons

Et retour vers le printemps par le sud du Massif Cantalien