dimanche 18 novembre 2012

Sur la route de Clermont Ferrand



Vendredi 16 novembre



Ce matin je dois aller à Clermont Ferrand pour la révision des 10000 kms.
Départ à 7h, le jour n'est pas encore levé.

Beaucoup de brouillard dans les plaines...

Sur le voyage, la température varie entre 0° et 3°. Ce qui correspond à une température ressentie de -10° à 90 km/h !

Brrrrr ! Froid mais que c'est beau !
Pas croisé une moto ce matin ;-)

Le retour par les montagnes a été plus agréable.



Le château de Murol


Le château de Murol

Le premier château semble avoir été construit au xiie siècle sur un promontoire en basalte, à l'intersection de trois routes. Il est agrandi et renforcé au xive siècle par Guillaume de Sam, avec notamment la construction du donjon et d'une seconde chapelle.
Au xve siècle, le château devient propriété de la famille d’Estaing après le mariage du Jehanne de Murol avec Gaspard d’Estaing. Leur descendant François Ier d’Estaing installe des pièces d'artillerie au xvie siècle, des bâtiments dans le style Renaissance sont construits sur le côté Est.
Richelieu épargne le château en raison du prestige de la famille d'Estaing, et il n'est pas détruit non plus lors de la Révolution française. Cependant, il sert alors de prison, de repaire de brigands puis de carrière de pierres. À la suite d’un don du propriétaire,le Comte de Chabrol, il devient propriété de la commune de Murol au xixe siècle.
Le château a été classé Monument historique en 1889.

Les ruines du château sont évoquées par Guy de Maupassant dans son conte Humble drame (1883).
Elle surprend plus qu'aucune autre ruine par son énormité simple, sa majesté, son air antique puissant et grave. Elle est là, seule, haute comme une montagne, reine morte, mais toujours la reine des vallées couchées sous elle. On y monte par une pente plantée de sapins, on y pénètre par une porte étroite, on s'arrête au pied des murs, dans la première enceinte au-dessus du pays entier.
Là-dedans, des salles tombées, des escaliers égrenés, des trous inconnus, des souterrains, des oubliettes, des murs coupés au milieu, des voûtes tenant on ne sait comment, un dédale de pierres, de crevasses où pousse l'herbe, où glissent des bêtes.
J'étais seul, rôdant par cette ruine. »



Automne


Un arrêt au col


Atterrissage...


Vue sur la Haute Loire


Et retour vers la maison par le Mont Dore


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