dimanche 14 août 2011

Jaleyrac et Ydes

Une nouvelle fonction de Géoportail permet de superposer aux cartes IGN, les cartes d'état major datant du 19° siècle au 1/40000. Le jeu consiste à retrouver les anciennes routes royales...

La carte d'état major

L’impression de la carte de l’état-major d’après la plaque de cuivre était toujours monochrome, mais l’IGN a conservé l’ensemble des dessins-minutes de terrain (document original servant de base pour la réalisation de la carte), exécutés en couleur à l’aquarelle.
Ce sont ces dessins-minutes de terrain qui sont proposés aujourd’hui sur Géoportail.
Ces dessins datent de 1825 à 1866 pour le levé initial. Des mises à jour, notamment des voies ferrées, au fur et à mesure de leur construction, ont été effectuées jusqu’en 1889.

 Un panneau indiquant une église du 12° siècle, je fait un arrêt à Jaleyrac

 L'église bysantine est citée dans la charte de Clovis, son patron est Saint Martin.  Une des ses chapelles est consacrée à Saint Men, elle attirait autrefois en pélerinage les malades atteints de la lépre. Il fallait pour s'acquitter du prix de la guérison, se procurer l'argent nécessaire en recourant à l'aumône. Conjointement, une léproserie située au lieu-dit "La Croix des Anders" dispensait des soins aux atteints du mal dit "de Saint Men".

Les tailleurs de pierre avaient de l'imagination...

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Notez les pentures en fer forgé du 12°

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A l'intérieur, surprise ! Des fresques du 15° siècle

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Dalles

Les pentures en fer forgé

Fenêtre à meneaux

Maison sur la place de Jaleyrac.
Puisqu'on est sur les églises romanes... Direction Ydes Bourg
L'église

Le porche


 Le mur tympan n'a d'autre décoration qu'une unique tête en ronde-bosse.
Certains pensent qu'il y aurait là l'illustration d'un passage de l'Apocalypse : "Alors les habitants de la terre entendirent une voix puissante qui venait du ciel". Mais la tradition populaire l'interprète tantôt comme un ange invitant les fidèles à entrer, tantôt, et plus fréquemment, comme un démon menaçant. C'est pourquoi elle lui a donné le nom de "Salguebrou" (Sauve-toi,...brrr !) ou encore "Salgabri".

On voit y figurer, dans une arcature double semblable à la première, une très belle Annonciation. Dans la baie de gauche, l'Archange Gabriel, debout, une petite croix dans la main, apporte à la Vierge le message divin.
Dans la baie de droite, Marie, également debout, les bras ouverts dans l'attitude de la prière et de la soumission, écoute l'ange ; sa main droite est voilée sous un ample manteau, les ailes de l'ange sont très délicatement fouillées, les plis tombent bien et l'attitude des personnages est élégante.
Tout ce travail est d'une facture qui dénote l'extrême fin du XIIème siècle. Selon les règles du symbolisme chrétien, mieux suivies autrefois qu'aujourd'hui, les pîeds de l'Ange sont nus, ceux de la Vierge chaussés par modestie. Ces reliefs ont été moulés, il y a quelques années par des spécialistes des Beaux-Arts pour représenter au Musée du Trocadéro, à Paris, l'Art Roman de la Haute-Auvergne.
Les bases et les chapiteaux des colonnettes encadrant ces deux compositions sont historiés et variés, on y voit des feuillages, des têtes de lions, des têtes humaines.

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Atmosphère reposante
L'itinéraire par la route royale

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